Samedi 10 Septembre 2016 Mondragone / Largo Patria

La journée la plus difficile au niveau stress de mon parcours.
Je croyais avoir tout vu, mais aujourd'hui j'ai été servi.
Hors de question de ne pas dormir dans un endroit sécurisé !!!!.
Photo 1 Le couché de soleil hier soir.
Photos 2, 3 , 4 , 5 .
Tout est habité , squatter, même les endroits que l'on crois qu'il n'y a personne.
J"ai traversé un bourg , sans m'arrêter, ni oser prendre une photo, j'étais surveillé, et j'étais aux aguets.
Les ramasseurs de poubelles y vont avec 2 camions et un chargeur, il n'y a pas de conteneurs.
Les gens font les poubelles et y trouvent leurs bonheur ! Quoi ? Ferraille peut être ou quelque chose qu'ils peuvent revendre.
J'ai fait une étapes de 36 km sur 36 km il y a bien 35 km de poubelles le long de la route.
Je ne parle pas d'une bouteille par ci par là , non ce sont des tonnes de déchets en tout genre.
Du frigo au siège bébé, couches enfants ou animaux crevés en décomposition.
Des bouteilles plastiques ou verres par milliers.
Imaginez ! Quand il pleut, l'eau part où ? Et avec quoi ? Ça fini où ? Peut on encore se baigner , pas étonnant que les mer soient polluées !!!!!

Et pour couronner le tout , pendant au moins 20 km il n'y avait que des prostituées tout le long de la route.
Je me suis demandé où j'étais ?

Et si le pays était conscient de ce qui ce passe .
Je savais qu'à Naples il fallait que je m'attends à quelque chose. Mais ce matin j'étais à 53 km.

Donc je me suis trouvé un hôtel, prix très abordable, beaucoup moins chère que chez les soeurs à Assises.
Une chambre avec un grand lit pour moi tout seul, avec cabinet de toilette, serviettes et savon plus le shampoing, le très grand luxe. Photo 6
Demain petite étape , je ne suis qu'à 23 km de Naples.
Là , je serai dans une auberge de jeunesse.

A demain
PS : j 'oubliais. ce matin j'ai été interpellé par un couple de cycliste.
La dame est de ..Lens ( Pas de Calais )et habite dans la région de Naples ,